" Délivrance " Jussi ADLER-OLSEN

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Première phrase : " Il y avait maintenant trois jours qu’ils étaient là et leurs vêtements étaient imprégnés d’une odeur de goudron et d’algues "

Dernière phrase : " Alors viens plus près, Mia, que nous te sentions un peu "

" Délivrance " Jussi ADLER-OLSEN

Une bouteille à la mer est retrouvée dans le nord de l’Ecosse. Le message est en danois et la bouteille, après des années, atterrit dans le bureau du département V de la police de Copenhague , en charge des dossiers non résolus.
Dans cette bouteille, un appel au secours.
L’attachant Carl Morck et son équipe de bras cassés vont tout mettre en œuvre pour décoder ce long message et reconstruire la trame d’un drame qui s’est joué des années plus tôt.
Sauf qu’il y a le présent et que le mal rôde toujours….

PRISE DANS UN ETAU !
Voilà le sentiment que j’ai éprouvé tout au long du livre ! Et que c’est bon.
Non, je ne suis pas maso ! Mais qu’est que ce que c’est bien quand le suspens est tenu, que ça tient la route, que l’on n’a pas envie de lâcher le livre mais que quelques chapitres avant la fin, on est debout sur les freins car on veut le finir mais pas trop vite quand même.

J’avais lu et aimé « Miséricorde » et j’ai retrouvé avec plaisir Carl Morck et ses acolytes.

J’AIME LES AUTEUR DE POLARS DU NORD
Ils savent planter un décor, créer une atmosphère pesante juste ce qu’il faut !
Adler-Olsen n’y coupe pas.
Il donne chair à ses personnages, nous fait faire des détours dans leur vie… Détours qui permettent au lecteur de respirer un peu !

Il y a :
- Carl Morck, flic un peu paresseux, angoissé, efficace. Dont la vie privée est un brin compliquée.
- Assad, l’assistant syrien dont on sent que le passé n’est peut-être pas aussi limpide que ça (rien que pour ça, j’ai hâte de lire le livre suivant)
- Rose, la secrétaire légèrement fêlée.
- Le tueur, intelligent et glaçant

Et tout le reste : des sectes, un Danemark en crise, de l’humour, un peu d’amour, de l’amitié, de la culpabilité et du suspens ! Assez complet, en somme.
C’est flippant mais pas gore, donc moi, ça me va !

Mon seul bémol : l’enquête que poursuit parallèlement par le département V ! Elle n’apporte pas grand-chose à part quelques pages de plus.

Si vous ne connaissez pas, Adler-Olsen, foncez. Il vaut le détour. (et les romans peuvent se lire indépendamment les uns des autres)

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